Monday, October 23, 2006

Quand Cossery et Ducharme se mettent d'accord


J'aime faire des liens entre des gens aux univers différents. Surtout ceux que j'apprécie, que je respecte. J'aime leur trouver des points communs. J'aime à croire que tel écrivain aurait aimé, aurait écrit telle idée de tel autre écrivain, poète, artiste, etc...
Je lisais L'hiver de force de Réjean Ducharme. Page 93 : Nous regagnons notre base solide : notre rêve de ne rien avoir et de ne rien faire. Et je me suis dit que Gohar, le personnage principal de Mendiants et orgueilleux d'Albert Cossery aurait sûrement apprécié cette idée. Cossery aurait même pu dire cette phrase lors d'une entrevue. Mais se connaissent-ils ? Mais savent-ils l'existence de chacun ? L'un est né en Egypte en 1913 et vit à Paris depuis 1940. L'autre est né à Saint-Félix-de-Valois en 1941 et vivrait à Montréal. Bien sûr, j'ai essayé de trouver des liens entre les deux. Le plus évident : Dans l'hiver de force, Ducharme fait référence, entre autres, à Henry Miller, qui fut le premier à aider Cossery à se faire publier (pour les hommes oubliés de Dieu) et même à se faire traduire en anglais. D'autres points communs ? Ducharme s'est fait publier la première fois par une maison d'édition française (Gallimard). Même chose pour Cossery (Edmond Charlot). Mais les univers de leurs livres, leur langage, leurs mots sont assez différents.
Les liens s'arrêtent, donc, là. Pour l'instant. Je ne suis qu'à la page 97 de l'hiver de force...

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At 24/10/06 7:04 AM , Anonymous Anonymous said...

Marrant cette approche ! remarque, cela te permet d'en connaître davantage sur la vie des auteurs que tu lis. Peut-être même des petites histoires que la plupart des gens ignorent... Bonne lecture !

 
At 24/10/06 9:59 AM , Blogger Onassis said...

Isabelle : effectivement. Ça me permet de connaître quelques anecdotes sur mes écrivains préférés. Ou du moins, leur parcours, leurs combats (si combats il y avait, il y a).

L'or : Dans ma tête, ce n'est pas du tout reposant. Ça travaille, ça travaille...ensuite, c'est "tout ça, pour ça ? "..:)

 

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