Le droit de rêver
Le 14 mai, Israël fêtera 60 ans d'existence.
Pendant ce temps...Alors que les trois principaux candidats à la présidentielle des États-Unis se disent alignés à Israël. Alors que les palestiniens vivent dans la misère et la hougra (humiliation) quotidienne. Alors qu'une torche olympique détourne l'attention du monde entier.
Je rêve.
Je rêve tous les jours.
Qu'avant que la terre ne me reprenne dans ses entrailles, les palestiniens aient la leur.
Leur propre terre. Leur propre pays. Car comme tous les autres, car comme les autres, ils ont le droit.
60 ans d'existence.
Ou 60 ans de non-existence.
À vous de voir !
posted by Onassis @ 9:14 PM
7 Comments
Bien dit! Tu places l'espoir à hauteur d'homme. Mais peut-être, hélas, faudra-t-il escompter un horizon de vie très lointain car ça niaise depuis plus de 100 ans et j'avoue, pour ma part, perdre de vue la compréhension fine de ce conflit, de ces violences et massacres quotidiens qui ont fait plus de 100 000 victimes à ce jour à travers une dizaine de conflits majeurs! Il y aurait 4 millions de Palestiniens en exil hors de leur terre. La victoire politique du Hamas à Gaza divise les Palestiniens et renforce, tirs de roquettes aidant, l'intolérance israélienne. Ilan Pappé, Benny Morris et Avi Schlaim sont trois «nouveaux» historiens Juifs dont les travaux sur l'histoire invisible, l'autre face de la réalité de l'établissement d'Israël en 1948, soit l'usurpation des terres et des maisons du peuple Arabe, dérangent le nationalisme auto-justificatif. Les Juifs aussi sont divisés. Je ne sais trop parfois ce que peuvent l'éthique, le dialogue, la fraternité à la place des coups de bâtons sur la tête, du œil pour œil, dent pour dent... Je constate aussi, comme toi, que les leaders politiques occidentaux et la diplomatie internationale en général, depuis le Partage de la Palestine par l'ONU en 1947 (le Canada faisait parti du comité spécial qui proposa la création de deux états) semblent d'abord se ranger du côté d'Israël. Dans ce contexte, même si cela compte peu, il est appréciable de d'entendre la voix de quelques personnalités publiques qui ont pu prendre parti pour l'autodétermination du peuple palestinien. C'est le cas au Québec de Michel Chartrand. Pour les bien pensants et les ignares, il passa pour un sanguinaire. Imaginez : il devint ami avec Arafat. Reste que cet exemple est important, comme le relevait Amir Khadir dans un discours récent, parce qu'il témoigne d'un universalisme dont on a beaucoup de mal à voir comment il pourrait, de nos jours, animer un Charest, un Harper, un Dumont.
Jack : Ça faisait longtemps...je ne répondrai pas à ton commentaire très juste. Rien à dire.
Hier, par hasard, j'ai manifesté au centre-ville. Palestine. Que te dire ? Il ne me vient qu'un mot : douleur. Douleur. Douleur.
Quelle misere des palestiniens? Qui la perpetree??? La misere et la defaite palestinennes sont en grande partie les resultats de la politique Arabe et Palestinienne.
On doit au moins etre certain des faits reels de l'histoire, de la marginalization ottomane des masses arabes durant la fin du 19 siecle, des debacles guerrieres entreprises par nos "illustres" leaders qui n'ont rien avances les choses, alors que le nouveau etat israelien ne voulait que etre reconnu comme l'ont fait la plupart des nations, y compris L'URSS, allie politique majeur des pays arabes dans le temps. Israel n'avait aucune ambition sur Jerusalem avant 1967. C'etait bien l'armee jordanienne sous le pression de l'Egypte qui s'est vu rentrer en guerre, puis perdre tout. Si on veut la guerre en doit etre sur de la gagner. Meme avec ses conquetes, Israel (l'etat laique) ne voulait qu'une chance de negociation pour une paix durable. Mais notre camp, ne voulait rien que la destruction du nouveau etat, comment ne peut on pas comprendre la reaction de l'etat juif. Le virage de l'intolerance juive s'etait implantee, avec les nouvelle vagues d'immigration et influt de ceux de la confession orthodoxe commencaientt a flexer leur muscles, et rien n'etait comme avant.
Les refugies juifs provenant des pays arabes ont ete integres en israel, ils ont laisse leur biens et leur souvenirs, alors que les refugies palestiniens restent toujours en marge dans des pays arabes car ces memes pays arabes ne veulent pas les integrer dans la societe malgre des milliards de dollars depenses par les pays du golfe.
Il faut que nous arretons de jouer la carte de la victimization et voir la situation plus claireement et concretement. La diplomacie est la seule a jouer un role et non pas la guerre.
Anonyme : Rapidement.
La misere et la defaite palestinennes sont en grande partie les resultats de la politique Arabe et Palestinienne.
Ce n'est pas tout à fait vrai. Chaque jour des Palestiniens se font tuer, humilier, agresser par des Israelins plutôt que par des arabes. Les arabes n'en veulent pas dans leur pays ? Mais pourquoi iraient-ils dans un autre pays quand ils devraient en avoir un (résolutions de l'ONU...).
Vous semblez nous dire que puisque les arabes ont failli en leur tâche (de défendre, bien conseiller, accueillir les Palestiniens), les Palestiniens peuvent donc bien crever ! C'est faux. Archi-faux. Et archi-inhumain ! Il n'y a aucune victimisation dans ce que je dis. Il y a un occupant et un occupé. C'est un fait !
Palestine rime avec douleur, malheur!!! On recolte les fruits de la connerie des dirigeants arabe de l'epoque , qui pensaient a leur petite personne. Et n'oubliez pas qu'il y a pas que les juifs sioniste qui sont responsable des malheurs des palestiniens, un certain monarche arabe et musulman les a chasser de chez lui!!! comme quoi il ya pas les juifs qui sont coupable.
Et pourquoi les a-t-il chassés de chez lui ? Parce qu'ils n'avaient de chez eux...Je peux bien accepter que les dirigeants arabes aient commis une erreur, mais ne me dites pas que puisque l'erreur a été commise, on a le droit de taper sur un peuple chaque jour...Je pointe les sionistes, pas les juifs...
Vu avant-hier à la télé de radio-canada un reportage sur un groupe de dialogue juifs-palestiniens qui se réunit depuis plusieurs années à Montréal. On espère que les hommes et les femmes à venir des deux communautés pourront se réconcilier en s'appropriant une histoire qui est commune alors que «l'histoire officielle», comme le disent plusieurs Juifs blessés, ment à plein ciel.