Quelques achats
Achetés la semaine dernière dans un magasin à côté de chez vous :
J’ai vu Alain Lefèvre donner quelques entrevues. La plupart sur des télés locales. Il parlait avec tellement de passion d’André Mathieu, un génie Québécois mort inconnu, que je n’ai pu résister. Et dire que je ne suis pas un expert en musique classique. Loin de là. Victime du marketing ? Nâh. Je vous parle de passion. Je vous parle d’art. Je vous parle d’un artiste qui veut rendre hommage à un artiste mort.
Ma voisine, A., m’a parlé de ce roman comme l’un des meilleurs romans Québécois. Il y a quelques mois, j'ai lu L’hiver de force, et ce fut un grand coup de cœur. Alors, si Va savoir est bon, je suis preneur.
J. m’avait parlé, voilà quelques mois, dans un café hippie du centre-ville (bon choix, J. !), de ce livre qui est presque aussi bon que la vie devant soi. La vie devant soi, tu dis ? Okay, J. Okay. Je vais plonger. Je vais sauter. Je vais nager. Et lira bien qui lira le dernier.
posted by Onassis @ 12:18 PM
4 Comments
«La petite fille qui aimait trop les allumettes» aussi bon que La vie devant soi ????? houlà ... je n'irais pas jusque là. C'est un excellent livre (unique en son genre, c'est certain!) mais n'arrive pas à l'orteil du Grand Gary ;)
Quant à Réjean Ducharme ... ça plusieurs fois que ses livres me titillent en librairie. Peut-être me convainqueras-tu une fois pour toute ?
Et Alain Lefebvre, j'ai eu la chance de le voir en concert et il est tellement passionné que tu ne peux pas faire autrement qu'embarquer dans sa musique. Bon choix ;)
Personne n'arrive à l'orteil du grand Gary pour moi. Mais J. avait dit "presque aussi.." :)
Tu devrais lire "L'hiver de force". C'est très bon...
Oui, Lefèvre, je suis sous le charme. Il va falloir acheter les autres CDs. C'est trop bon !
Expliquons. D'abord, au café hippie, j'avais nuancé, me semble, et dit : j'ai un peu exagéré. Mais le fait est que le rapprochement, je le maintiens en tant que lecteur, non pas à cause des zHauteurs, gros orteil ou petit cul, mais à cause de la parenté des narrateurs à l'oeuvre dans ces deux récits, incomparables par ailleurs. La vie devant soi est beaucoup plus vaste comme projet littétraire, ça aussi je l'ai dit, même écrit. Mais la Petite fille conteste de façon ahurissante la forme et le langage. Parmi les jeunes écrivains de la francophonie, c'est un coup de marteau. Court récit, mais avec un écho qui plonge ses racines dans l'ontologi et la révolte. Je pourrais ajouter à ce sillage d'autre exemples comme Tête Blonde de Marie-Claire Blais, qui n'a rien à voir avec ni l'un ni l'autre, roman de jeunesse inexpérimenté. Mais encore ici, c'est la voix de l'enfant...qui narre, qui navre, qui brûle la page sans posture moralisante. Nous reste l'émotion, l'abîme de la vie, devant, derrière, ravagée d'effroi... En ce sens là, Soucy excelle autant que Gary.
J. : Je n'ai certainement pas "décortiqué" ta nuance dans mon post avec mon maigre "presque". Mais dans mon esprit, je sais bien que tu as nuancé. Et je me rappelle très bien de tes mots, verbaux et écrits (dans un de tes commentaires ou posts je crois). N'aie aucune crainte, je sais exactement ce que tu veux dire. Et dès que le livre sur lequel je suis (ça traîne, ce qui n'est pas bon signe) est terminé, c'est sur "la fille qui.." que je vais sauter de suite...