P.97, tu es au tiers de L'Hiver. Tu traverseras donc ton premier Ducharme à vie! Tu sais comment j'ai aimé ce livre. Je l'avais recencé pour un travail au CEGEP, mais sans le lire. Ça m'a pris des années à me décider! C'est un sourcier bien spcécial ce Ducharme. Est-ce que le joual (littéraire au cube ici) te gène? Écrire une fois par semaine? L'auteur a pris dix ans à écrire Dévadé!
Jack : Je ne sais pas si tu t'en rappelles. Mais, j'ai essayé "dévadé" et "l'avalée des avalées". Les deux me sont tombés des mains. C'est le premier Ducharme que je vais finir. Je le sais. J'en suis à plus que 200 pages. Le joual ? Disons que je ne trippe pas trop. Mais l'histoire de ce couple anarchiste, leur volonté d'être "différents", "contre tout", leur originalité, me touchent. Je les aime, cet André, ce Nicole. Alors, le joual, ce n'est pas si grave...
Nina : Je sais bien que vous ne blaguez qu'à moitié :). Rassurez-vous, mon dernier billet n'était qu'ironique et plus "au nom de l'hiver en force"...si j'ai quelque chose à dire, à raconter, je le ferai...
Non, pas par coeur, bien que ce livre a pris tout mon coeur. André, Nicole (cet amour non potable), Laïnou, la Toune de la Grande marée qui attire la lune, joue avec le deuxième bouton de sa blouse, l'intarissable aimante... «On se dit que vivre c'est être intarissable...» P.168. Ducharme est un grand poète qui respire sous la pensée. Je veux dire, et tant pis si j'exagère, il n'y a à mes yeux aucun autre écrivain d'ici capable de deviner mes états d'être profond. Chacune des répliques de ce livre, je les saisi dans leur chair vive. C'est comme ça que je file en pénétrant «la zone des feuillus tolérants» (l'exergue du début). Mais je connais au moins une phrase par coeur et depuis longtemps : «C'est la grosseur du tas des écrasés du coeur qui va nous sauver.»
Une fois par semaine seulement ? Je ne tiendrais jamais :-p
Isabelle : Alors...soyons prolifiques !
Oui, à fond !
P.97, tu es au tiers de L'Hiver. Tu traverseras donc ton premier Ducharme à vie! Tu sais comment j'ai aimé ce livre. Je l'avais recencé pour un travail au CEGEP, mais sans le lire. Ça m'a pris des années à me décider! C'est un sourcier bien spcécial ce Ducharme. Est-ce que le joual (littéraire au cube ici) te gène? Écrire une fois par semaine? L'auteur a pris dix ans à écrire Dévadé!
Onassis, vous avez gagné: je vous supplie. La mer, la mort, le désert, le confort, l'enfance, tout et toutes mais de grâce écrivez.
Non je blague, reposez-vous. (rires)
Jack : Je ne sais pas si tu t'en rappelles. Mais, j'ai essayé "dévadé" et "l'avalée des avalées". Les deux me sont tombés des mains. C'est le premier Ducharme que je vais finir. Je le sais. J'en suis à plus que 200 pages. Le joual ? Disons que je ne trippe pas trop. Mais l'histoire de ce couple anarchiste, leur volonté d'être "différents", "contre tout", leur originalité, me touchent. Je les aime, cet André, ce Nicole. Alors, le joual, ce n'est pas si grave...
Nina : Je sais bien que vous ne blaguez qu'à moitié :). Rassurez-vous, mon dernier billet n'était qu'ironique et plus "au nom de l'hiver en force"...si j'ai quelque chose à dire, à raconter, je le ferai...
Erratum
Recensé! Gêne!
Erratum
Recensé! Gêne!
Jack : Héhé...on s'en fout. Un clavier, ça va vite...
P 97. Dis-moi, tu le connais par coeur ce livre ?
Non, pas par coeur, bien que ce livre a pris tout mon coeur. André, Nicole (cet amour non potable), Laïnou, la Toune de la Grande marée qui attire la lune, joue avec le deuxième bouton de sa blouse, l'intarissable aimante... «On se dit que vivre c'est être intarissable...» P.168. Ducharme est un grand poète qui respire sous la pensée. Je veux dire, et tant pis si j'exagère, il n'y a à mes yeux aucun autre écrivain d'ici capable de deviner mes états d'être profond. Chacune des répliques de ce livre, je les saisi dans leur chair vive. C'est comme ça que je file en pénétrant «la zone des feuillus tolérants» (l'exergue du début). Mais je connais au moins une phrase par coeur et depuis longtemps : «C'est la grosseur du tas des écrasés du coeur qui va nous sauver.»