Au bonheur des ogres
Je n'avais jamais lu Pennac. Je le regrette.
Il y a d'abord le style dégagé, avec de l'humour et de l'imagination à en revendre. Il y a Malaussène, ce personnage auquel, très vite, on s'identifie. Il y a les autres : Julius, le chien malade; la maman partie en vadrouille; Clara, la boulimique photographe; tante Julia qui-n'est-pas-tante-pour-deux-sous, etc. Et puis, il y a les références littéraires. Jean Potocki et son "Manuscrit trouvé à Saragosse" (qu'un jour j'ai devoré). Carlo Emilio Gadda et son "Affreux pastis de la rue des merles", qui trône dans ma bibliothèque (qu'un jour j'ai commencé, mais j'ai manqué de courage!). Il y a tout ça et c'est déjà beaucoup (Que dire des idées subtilement de gauche de Malaussène ? Rien. Restons dans la retenue...).
Je me suis retrouvé chez moi, confortable dans cet univers délicieusement rafraîchissant et drôle.
"Au bonheur des ogres " est le premier d'une trilogie. Je me suis empressé d'acheter les deux suivants : " La fée carabine " et " La petite marchande de prose ". Sur la première page de l'un des deux, un hommage à un écrivain que j'admire. Ça disait quelque chose comme ça : A John Toole Kennedy, mort de ne pas avoir été lu.
Pennac, si tu veux bien, désormais nous serons frères.
Labels: Coups de coeur, Littérature
on sera trois dans la famille alors :-)
Bienvenue dans le club :)
J'aime bien Pennac aussi :-)
Famille recomposée alors :)
vous devez tous être contents pour lui alors,il a décroché le prix renauot
Je le suis. Mais, en même temps, on s'en fout. Le meilleur prix qu'il puisse avoir, c'est qu'on soit nombreux à le lire, n'est-ce pas ?
ouais mais bon,les prix,ce sont des gens qui lui relaient l'info sans qu'on ait besoin de tous lui écrire quoi :) la reconnaissance,c'est bien