Monday, January 08, 2007

Ordure. Ordure.

- Deux personnes m'ont parlé dernièrement du "Parfum" de Patrick Süskind. Le film adapté du livre est sorti. Je DOIS m'acheter ce roman.

- Mon ami Jacques m'a parlé l'autre fois d'une façon passionnée et admirative de "La petite fille qui aimait trop les alumettes " de Gaétan Soucy. Je DOIS m'acheter ce roman.

En fait, j'en suis de plus en plus sûr, j'en suis de plus en plus convaincu : Le Père Noël est vraiment une ordure !!

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At 9/1/07 8:21 PM , Blogger Jack said...

Hein! Que c'est? Parce qu'il ne t'a pas apporté tes bouquins? Gâté, va! Ne savais-tu pas que le Père Noël ne fait pas que boire du coke le reste de l'année et qu'il sévit en dedans de chacun de nous? Il agit en douce, en catimini, lors de toutes les fêtes de l'année, pas juste à Noël. Tiens, aujourd'hui même j'ai vu son ombre dans le palais Royal Bank du 360, rue St-Jacques. Il prépare ses petits billets pour la prochaine coche au calendrier des mortels. Es-tu déjà entré au 360 St-Jacques? Le Père Noël niche incognito au plafond brodé d'espoir. Quelle est donc la prochaine fête? Excuse-moi du peu, mais j'ai le nez dans le cornet chrétien. Bon, la Circoncision de Notre-Seigneur est passée le 1er janvier. Plus rien n'est à craindre! Puis vint l'Épiphanie, c'était le 6. On arrive donc à l'Octave de l'Épiphanie. Il y a un nom pour tous les dimanches à chemises blanches, tu me suis? Où est le Père Noël dans tout cela? Il est nulle part, à part un petit bout à la banque comme mentionné et dans la poche de chacun. La poche du Père Noël, c'est le monde réuni en symbole. Le bouquet. Rien qui balance! Toupies, trains, bouquins, poupées de cire, casse-tête électronique, remèdes contre le sida... Sinon, si je disais, il est partout, je jurerais qu'il est Dieu. Un sacrilège suffira! C'est une ordure, dis-tu? Bon, bien attache ta tuque canayenne! En effet, que disent les écritures en cet Octave Épiphanien? Selon l'Épître aux Colosssiens 3,
«Mes frères:revêtez-vous donc (...) d'entrailles de miséricorde, de bonté, (...) de patience (...) vous pardonnant mutuellement, si quelqu'un, et en particulier le pauvre Père Noël qui a le dos large, a sujet de plainte contre un autre... Personne n'est sans défaut, chacun a son fardeau.»

Mais je continue à faire pression pour que tu lises avant la Trinité ou à la Mi-Carême cette Petite Fille qui aimait trop les allumettes. Après, tu feras exploser le Père Noël et la banque, le vocabulaire et la blaque du pauvre monde si tu veux!!!

Mais mais mais n'oublie jamais que les ordures se recyclent, se compostent. Rarement en politique, toutefois! À moins qu'il ne s'agisse déjà d'une ordure dégradée... C't'une blague.

Prochain party : Les Noces de Cana!

 
At 10/1/07 4:34 AM , Anonymous Anonymous said...

Justement, je viens de découvrir un commentaire sur ce livre. Du coup, je le lirais bien... Si cela t'intéresse, suis le lien suivant : http://ruellanfrancine.canalblog.com/

 
At 10/1/07 10:28 AM , Blogger Onassis said...

Jack : Je ne lâcherai pas la patate. Je le lirai..

Sarvane : J'irai voir...Merci

 
At 10/1/07 1:13 PM , Blogger Jack said...

Parfois, je radote. Sur la Petite fille, je ne sais plus si je t'ai fait lire un commentaire publié sur le site d'Indicatif Présent au moment du Combat des livres en 2004. J'écrivais ceci :

«Je suis en train de lire Un dimanche à la piscine à Kigali, et j'éprouve à chaque page la portée de ce grand livre courageux et lucide. Franc. Qu'on portera à l'écran, je l'espère. Mais puisque qu'il faut en choisir un seul, La petite fille... est notre premier choix car il s'agit ici avant tout d'un immense et lumineux coup littéraire, un tour de philosophe malin, une poésie dramatique, je dirais, qui reste là longtemps suspendue à fouiller du regard les décombres de l'enfance, peut-être le seul pays vif de la littérature. Ce livre de Soucy, cet agrès de grimoire et de grimaces époustouflant, rejoint, selon moi, La vie devant soi de Ajar et Bruit et Fureur de Faulkner.

Courtemanche est un frère, comment le remercier?

Gaétan Soucy est un sourcier délirant qui déparle, un écrivain majeur. Comment ne pas entendre son coup de marteau au coeur même des mots?»

Bon. Décantons. La vie devant soi demeure un projet plus vaste. Mais le rapprochement se défend en raison d'un dénominateur commun au niveau de la stratégie narrative.

Je n'en dis pas plus. Allez, Père Noël ou plutôt l'Ange des livres (il existe tu sais), déposez ce livre entre les mains d'Onassis. Mais à créer tant d'attentes, ne risques-tu pas d'être déçu?

Le risque en vaut l'allumette.

 

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