Les hirondelles de Kaboul
Ou la vie quotidienne de quelques afghans pris au piège dans leur pays natal.
Ou la vie horrible de quelques afghans dans un régime totalitaire(lire "horrible").
Ou encore, la vie terrible de quelques afghans dans un régime taliban.
C'est court. C'est précis. C'est bien écrit. Ça finit un peu en queue de poisson. Mais, ça ne pouvait finir autrement : cette histoire absurde que Yasmina Khadra décrit ne pouvait qu'avoir une fin absurde. La fin, dans ce Kaboul, c'est tous les jours, toutes les heures...
En refermant le livre, j'ai eu cette pensée fatale (et certainement voulue par Khadra) : Si c'est ça l'islam, je démissionne !
Labels: Littérature
posted by Onassis @ 6:31 PM
6 Comments
J'ai la même réflexion depuis que j'ai entamé 'Chasing a mirage' de Tarek Fatah, d'ailleurs, je l'ai refermé après le 3e chapitre.
Au fait, pour dire vrai, ça fait qq temps que j'ai démissionné :) (Dieu ayez pitié de moi!)
On se défait de cette idée du Dieu, puis on en revient. Une interminable spirale pour les croyants infidèles que nous sommes, je vous y inclus.
Mais honnêtement, n'est-ce pas chemin facile. N'est-ce pas juste une raison de plus cachant cette autre insupportable qui est en lien avec l'autre, l'autre-le voisin.
Je suis perplexe.
Tout cela m'intéresse.
Reda : Je n'ai pas démissionné, parce que je sais que ce n'est pas ça l'islam. Et que justement, si on démissionnait tous, ça deviendrait "ça" !
En paso : je vous cite : "N'est-ce pas juste une raison de plus cachant cette autre insupportable qui est en lien avec l'autre, l'autre-le voisin". Je n'ai pas très bien compris. Est-ce possible d'élaborer ? Merci...
Tant mieux alors :) Ça prends qq courageux qui font ds le social pour sauver l'Islam. (Je déconne mais à peine)
Je pense que les raisons invoquées par Reda sont nullement suffisantes.
Certains se sont acharnés pour imposer 'leur non-croyance', ...Ca mérite quand même plus qu'un bouquin ou un film.
Ca manque de cynique, de cette grandeur qui en émane.
Je ne sais pas.
Je dois avoir un problème avec les choses simples et faciles.
Onassis : Pour répondre à ta question, je me demandais juste si cette résignation n'était pas en lien étroit avec l'autre (dans tout ce que ce terme définit), et l'état lamentable dans laquelle depuis tant d'années il nous confine.
Comprend qui pourra, mais surtout qui voudra.
Ciao
Dans le genre : «L'enfer c'est les autres.»